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Remous d'une ville qui sombre

Dernière mise à jour : 29 avr. 2020

Nouvelle sur le thème du refus et inspirée par la disparition d'un territoire, de cet espace fragile dans lequel nous circulons, nous dormons, nous aimons, nous vivons.

Publiée dans la revue Irreverent en novembre 2019.

This short story has been inspired by a disappearance, that of this human territory, a fragile one, where we move, sleep, love and live.

Published in Irreverent in November 2019.



 

Extrait: "J’habite une ville qui n’existe plus. La première fois que les hommes du NKVD sont venus, ils n’ont rien laissé paraître de leur véritable projet, ils ressemblaient à cette pellicule blanche sur le lait chaud, invisible à l’œil nu mais formant des grumeaux épais et collants dans la bouche. La réunion s’est tenue à la mairie, ils ont parlé de faire prospérer notre ville au confluent de deux fleuves. Ils ont écouté avec attention nos suggestions, croisé leurs mains sur la table. On ne peut pas prendre de notes les mains croisées. "


A.S-D.



Illustration ©Flore Kunst, Photographie ©Amélie Sudrot

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